Les appuis à la souveraineté se raffermissent

Un nouveau volet du sondage Pallas Data/Qc125/L’actualité, sur la souveraineté du Québec cette fois-ci, permet de constater que si les indépendantistes sont encore loin du grand soir, leur projet demeure vivant. La montée vertigineuse du Parti québécois (PQ) et la chute de la Coalition Avenir Québec (CAQ) dans les intentions de vote cet automne semblent avoir eu un léger effet sur l’engouement des Québécois pour le projet indépendantiste. Lire cette chronique ici . Philippe J. Fournier est le créateur de Qc125. Il est professeur de physique et d'astronomie au Cégep de Saint-Laurent à Montréal. Pour toute information ou pour une demande d'entrevue médiatique, écrivez à info@Qc125.com . Philippe J. Fournier is the creator of Qc125. He teaches physics and astronomy at Cégep de Saint-Laurent in Montreal. For information or media request, please write to info@Qc125.com .

Simultation #185

Il est de rigueur de s'en tenir aux moyennes et aux probabilités, mais le modèle permet aussi de nous forcer à imaginer des scénarios... inimaginables, alors pourquoi ne pas en profiter.

Considérez la simulation #185 de la projection du 18 décembre 2016.



Dans ce scénario, le PQ répète son résultat de l'élection de 2014 avec 30 sièges et son vote populaire est de 26,8% (contre 25,4% en 2014). Cependant, le PQ devient le deuxième parti d'opposition.

La CAQ perce à Laval, balaie la couronne nord, performe bien en Montérégie et fait des gains au dépend du PLQ dans la Capitale. Elle surprend la classe politique et passe à un siège de former le pouvoir. La CAQ devient l'opposition officielle avec 45 sièges et 29,7% du vote populaire.

Les Libéraux conservent le pouvoir, mais de justesse. Leur base à Montréal, Laval et Gatineau tient le coup, malgré de lourdes pertes dans les Cantons de l'est, là où ils performent généralement bien. Les Libéraux obtiennent 46 sièges et seulement 30,4% du vote populaire, soit leur pire performance depuis... au moins ma naissance dans les années 70 (même pire que le débâcle de la grève étudiante et des casseroles en 2012).

Maintenant, si un tel scénario survient, que se passe-t-il? Le PLQ possède la première opportunité de former un gouvernement. On imagine mal une coalition entre le PLQ et la CAQ et encore moins entre le PLQ et le PQ.

Est-ce que François Legault et Jean-François Lisée tentent une coalition pour mettre fin à presque deux décénnies de règne libéral? Ensemble, le PQ et la CAQ possèdent une majorité des sièges.

Avec 4 sièges et 10% du vote, est-ce que QS aurait son mot à dire?

Au Canada, les gouvernements minoritaires durent en moyenne 18 mois (ce fut le cas pour Pauline Marois de 2012 à 2014), alors une autre élection avant 2020 serait tout à fait plausible.

Ceci étant dit, est-ce que M. Lisée se rendrait à cette élection?

À suivre.

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Qc125 sur Twitter: @Qc_125.